Etre touché par un handicap ou ne pas Etre... est ce un choix ?
Ici le monde du spectacle rejoint le fameux monde du milieu protégé en un endroit nommé Troisième Rideau.
Un projet anodin et pour autant beaucoup trop rare sur nos terres...
Le monde du Troisième Rideau se raconte ici pour vous emmener dans un voyage, un rêve, celui d'une valorisation par une "Représentation", un spectacle pour que ces différences qui collent négativement comme des étiquettes s'oublient dans une réalité... Le temps d'un spectacle... Ou plus !!




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vendredi 12 mars 2010

Jardin Cour

Afin d’éviter la confusion entre droite et gauche de la scène, de même que, sur un bateau, on a « bâbord » et « tribord », les mots « cour » et « jardin » sont venus remplacer « côté du roi » et «côté de la reine».

Les moyens mnémotechniques sont mis à la disposition du spectateur ; il dit Jésus-Christ, de la gauche vers la droite : le côté jardin est à sa gauche, le côté cour à sa droite (JC).
L’acteur, lui, dispose de cette astuce : le côté cour est du côté du cœur, celui de la reine.

Jusqu’à la Révolution française, on disait « côté du roi », correspondant à la loge du roi, pour le côté jardin et « côté de la reine » correspondant à la loge de la reine, pour le côté cour.
Les machinistes disaient : « Poussez au roi ! » ou « Portez à la reine ! » pour indiquer le sens de déplacement d’un décor.

L’origine de ces appellations est la suivante : en 1770, la Comédie-Française s’installe aux Tuileries, en attente d’un nouveau bâtiment, dans la salle dite des « machines » ; cette salle donnait, d’un côté sur l’intérieur des bâtiments (la cour), de l’autre sur le parc (le jardin). Ces mots sont préférés à « roi » et « reine » après la Terreur.

Le côté jardin est valorisé par rapport au côté cour ; c’est le « bon » côté, le côté positif, celui de l’entrée en scène du héros. Le danger, les menaces, le traître viennent du côté cour.

Le machiniste qui est à la cour est un COURIER ; celui qui est préposé au côté jardin s’appelle un JARDINIER.

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